Black leaf streak disease is challenging the banana industry



  • Authors : De Lapeyre De Bellaire, L.; Fouré, E.; Abadie, C.; Carlier, J.

  • Document type : Journal article

  • Year of publication : 2010

  • Journal title : Fruits

  • Volume (number) : 65 (6)


  • Pages : 327-342

  • Peer-reviewed : Yes

  • ISSN : 0248-1294; 1625-967X

  • Language(s) : English

  • Abstract : Black Leaf Streak Disease (BLSD) is regarded as the most economically important threat that the banana industry has to face. Effectively, this foliar disease affects leaf photosynthesis but, above all, reduces the greenlife of fruits, that cannot be exported in cases of severe infestation. Main characteristics of Black Leaf Streak Disease. More than 20 Mycosphaerella species have been described on bananas. Leaf spot diseases of bananas are caused by some species of this complex, of which M. fijiensis (BLSD) and M. musicola (Sigatoka disease) are the most important. M. fijiensis is an invasive species that has totally replaced M. musicola in most banana-exporting countries, which was conducive to increasing difficulties in banana leaf spot control. BLSD causes increasing difficulties for control. Since all banana cultivars grown in the banana industry are highly susceptible to BLSD, the control of this disease relies on aerial applications of fungicides according to either systematic frameworks (mostly contact fungicides) or forecasting strategies (mostly systemic fungicides). In a banana-exporting country where M. fijiensis has been reported, BLSD control becomes increasingly more difficult. This evolution is essentially due to the rapid emergence of fungicide resistance, and is conducive to a significant increase in the cost of disease control but, above all, to increasing negative environmental effects. Challenges for the banana industry. Because of the rapid adaptation of M. fijiensis, the banana industry must be prepared for significant evolution. We propose various parameters that should be monitored at different levels (disease assessment parameters, evaluation of chemical control efficiency, global evaluation of BLSD economic incidence) to rationalize such evolution. The modelization of BLSD effects on bunch mass and greenlife should enable defining acceptable disease thresholds and optimizing bunch weight and harvest stage according to agronomic practices. On the other hand, fungicide use is conducive to significant environmental impact and must be limited. Forecasting strategies should be used wherever systemic fungicides are still efficient. Finally, the predominance of a unique type of susceptible cultivar is unsustainable and the recourse to resistant varieties in an integrated strategy is undoubtedly the future of BLSD control.

    [La maladie des raies noires défie l'industrie de la banane: La Maladie des Raies Noires (MRN) est la plus grande menace à laquelle est confrontée l'industrie de la banane. En effet, cette maladie foliaire affecte la photosynthèse des bananiers mais, surtout, elle entraine une réduction du potentiel de conservation des fruits qui ne peuvent être exportés lorsque les bananiers sont sévèrement atteints. Principales caractéristiques de la MRN. Plus de 20 espèces du genre Mycosphaerella ont été décrites sur le bananier, mais les cercosporioses des bananiers sont principalement le fait de deux espèces M. fijiensis (MRN) et M. musicola (maladie de Sigatoka). M. fijiensis est une espèce invasive qui a totalement remplacé M. musicola dans la plupart des pays exportateurs de bananes, ce qui s'est toujours traduit par un contrôle plus difficile de la cercosporiose. Des difficultés de contrôle croissantes. Comme toutes les variétés de bananes cultivées dans l’industrie de la banane sont très sensibles aux cercosporioses, le contrôle de la MRN repose sur l’application aérienne de fongicides soit selon des programmes systématiques (fongicides de contact), soit sur avertissement (fongicides systémiques). Dans les pays exportateurs de bananes où M. fijiensis a été détecté, le contrôle de la MRN est devenu de plus en plus difficile. Cette évolution a principalement été le fait de l’apparition de souches résistantes aux fongicides et s’est traduite par une augmentation du coût de la lutte et surtout par un accroissement des impacts environnementaux. Des défis pour l’industrie bananière. Comme M. fijiensis a des capacités d’adaptation très rapides, une des conditions de survie de l’industrie bananière est de se préparer à d’importantes mutations. Nous proposons une batterie d’indicateurs à différents niveaux (parcelle, efficacité globale de la lutte, incidence économique globale) afin d’objectiver ces évolutions. La modélisation des effets de la MRN sur le poids des régimes et la durée de conservation des fruits devrait permettre de définir des niveaux de maladie acceptables mais aussi d’optimiser le poids des régimes et le stade de récolte en fonction des pratiques agronomiques. Afin de limiter l’emploi des fongicides qui ont un impact environnemental important, les stratégies d’avertissement doivent être employées partout où les fongicides systémiques sont encore efficaces. Enfin, la prédominance de cultivars sensibles n’est pas durable et le futur de cette industrie passe probablement par l’incorporation dans les systèmes de culture de variétés résistantes.]

  • Keywords : DISEASE RESISTANCE; MYCOSPHAERELLA FIJIENSIS; FUNGICIDES; DISEASE CONTROL; EXPORTS; INDUSTRY; KEEPING QUALITY; PHOTOSYNTHESIS; PESTICIDE RESISTANCE; BLACK LEAF STREAK

  • Open access : Yes

  • Document on publisher's site : open View article on publisher's site

  • Musalit document ID : IN110180


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